Intermédialité, intersémioticité, multimédialité, multimodalité : de quoi l’intermédialité est-elle le nom ?
Résumé
Après un rappel de la longue histoire des modalités qui régissent les rapports entre un texte et une image, je m'attacherai à suivre les développements relativement récents de ce que l'on nomme l'intermédialité au sens large. Le passage (l'interaction, la transposition, la transcréation…) entre deux (ou plus) médias a donné lieu depuis la fin du XXème siècle à des explorations de plus en plus diverses grâce à l'émergence de médias inconnus jusqu'alors. Ceci ne laisse de poser des problèmes de taxinomie à l'approche théorique. Les pays nordiques (L. Elleström) d'Europe centrale (I. Rajewsky) et nord américains (Bolter & Grusin) ont avancé très vite sur les définitions et analyses fines des producitons intermédiales. Multimodalité, plurimodalité, et autres opérations de remédiation entre autres concepts et pratiques, ont introduit des distinctions qui, à juste titre, ont produit le trouble dans la théorie des études itnermédiales. Il s'agira ici de tenter d'en tracer une carte qui a l'inconvénient d'être partielle et reste encore à parfaire ouvrant la voie à la poursuite de ces études complexes.
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