For an Ethic of Discomfort: Studying Canadian Literature(s) from Afar
Résumé
Les festivités organisées au Canada pour célébrer le cent-cinquantième anniversaire de l’indépendance en 2017 se sont déroulées dans un climat d’intense agitation politique et intellectuelle. Parmi les débats, de nombreuses discussions ont porté sur la place qu’occupe la littérature dans les études canadianistes, leurs enjeux, leurs missions et leurs limites. Célébrer l’anniversaire de l’obtention du statut de « Dominion de la Couronne » fut, comme pour le centenaire, l’occasion de réévaluer les contours de « CanLit », ce canon littéraire dont la construction a visé, tout au long du XXème siècle, à fédérer les imaginaires disparates d’anciennes colonies devenues pays d’immigration en mal d’unité nationale. La résurgence des littératures autochtones est aujourd’hui l’un des facteurs devant être pris en compte quand on veut préciser les contours mouvants des études canadiennes. Ce qui est vrai au Canada l’est aussi dans une certaine mesure en France, dans les départements où s’enseigne la littérature canadienne anglophone. L’article prendra appui sur « l’éthique de l’inconfort » qu’invoque Michel Foucault pour sonder l’enjeu des positionnements auxquels les spécialistes de littérature anglo-canadienne sont aujourd’hui invités s’ils veulent entendre, depuis l’Europe, ce que les littératures autochtones du Canada ont à leur dire.
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