Material Means: Forms of Precarious Life in Jean Rhys' s Good Morning, Midnight
Mots-clés :
Rhys, Jean, Précarité, Survie, VulnérabilitéRésumé
Il s’agit dans cet article d’interroger les modes par lesquels l’expérience de la vie dans le roman de Jean Rhys Good Morning, Midnight est rendue comme le maintien de conditions de survie, que l’on peut approcher comme une exposition à une extrême précarité. Il est frappant de voir alors comment cette notion, ou ce concept de précarité se révèle alors être la pierre de touche de la représentation du temps, des relations de pouvoir, des discours et de questions éthiques. Mais le dialogue proposé dans cet article entre les formes littéraires données à cette expérience de la précarité et l’usage de ce concept dans la pensée de Judith Butler et d’Emmanuel Lévinas remet en cause la proposition selon laquelle la vulnérabilité pourrait être figurée ou incarnée parle Visage et redéfinit ainsi l’éthique comme l’exigence d’un questionnement sans fin.
This paper addresses the representation of precarious life in Jean Rhys's interwar novel, Good Morning, Midnight as determining the very structure of the novel and its staging of time and space. It contends that the very exposure of the "body of need" serves as a cornerstone of a critical enacting of power structures, through the medium of a liminal voice who never tires of probing discourses in relation to responsibility. The paper disputes Judith Butler's ehtical stance as expressed in her essay Precarious Life and its Levinassian legacy, and rather suggests that ethical responsibility is ever and always to be conquered.
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