Je(ux) de voix : le théâtre de Martin Crimp
Mots-clés :
Crimp, Martin, Kane, Sarah, Voix, Lyrisme, schizeRésumé
A l’heure où le In-Yer-Face Theatre travaille essentiellement la frontalité et l’opsis, Martin Crimp, comme quelques autres dramaturges anglais contemporains, privilégie la voix. C’est dans la voix comme métacorps que Crimp tente de faire advenir le sujet. Mais paradoxalement, c’est toujours la voix excentrée, la voix de l’autre qui est la plus à même de dire l’intime, comme si seule l’extériorité permettait de cerner le sujet. Ce paradoxe ne se déploie nulle part plus clairement que dans l’opéra de George Benjamin dont Crimp a fait le livret, Into the Little Hill (2006).
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
L’envoi spontané d’un article à la rédaction de L’Atelier implique l’autorisation de publication et la cession des droits dans les limites établies par la loi de propriété intellectuelle.
L’Atelier conserve les droits de reproduction des articles publiés, quelque soit le support : internet, CD ROM, réimpression, photocopie, etc.
L’auteur conserve le droit de publier ultérieurement son article déjà paru dans L’Atelier avec la seule obligation de mentionner le nom de la revue comme source de la première publication.