La voix au cinéma : divorces et retrouvailles
Mots-clés :
Casablanca (film), Pepe le Moko, Hitchcock, Alfred, Voix, Visage, OntologieRésumé
Cette étude de la voix au cinéma recoupe deux traditions de la théorie du septième art : d’une part, la conception d’André Bazin insiste sur le fait que le cinéma imprime et restitue une double trace des visages (image) et des voix (son) ; d’autre part, la tradition plus formaliste de Rudolf Arnheim affirme la spécificité – voire l’incompatibilité – des deux langages (image / son) dans la création artistique. Le couple voix-visages suggère une métaphore conjugale : l’article décrit d’abord l’absence de la voix reconstruite par la seule image ; puis les artifices techniques (playback…) et, surtout, les divorces (visage / voix) organisés en écriture, avant de célébrer les retrouvailles des visages et des voix… Deux exemples extrêmes (Casablanca et Pepe le Moko) illustrent les possibilités ouvertes par deux ontologies du cinéma (c’est justement ce concept qui fait problème ici) réputées incompatibles.
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